Distinction entre achats directs et indirects
Définition et caractéristiques des achats directs
Les achats directs sont essentiels à la production des biens ou services d'une entreprise. Ils englobent les éléments intégrés dans le produit fini, comme les pièces automobiles. Une gestion efficace de ces achats permet de réduire les coûts et d'améliorer la qualité des produits. L'optimisation des achats directs nécessite une analyse approfondie des besoins et une sélection minutieuse des fournisseurs.
Spécificités et enjeux des achats indirects
Les achats indirects concernent les biens et services non liés directement au produit final, tels que la maintenance ou les fournitures de bureau. Bien que souvent négligés, ils représentent en moyenne 20% des dépenses d'une entreprise et couvrent 80% des fournitures. Une gestion inadéquate peut entraîner des coûts élevés et des perturbations opérationnelles. Pour optimiser ces achats, il est recommandé d'adopter des processus standardisés et des outils numériques.
La loi de Pareto s'applique aux achats : 80% des achats représentent 20% des commandes. La méthode ABC catégorise les achats en trois classes, les produits de classe C étant des achats ponctuels à faible valeur ajoutée. La matrice de Kraljic et la matrice ACDE sont des outils d'analyse utiles pour élaborer une stratégie d'achat efficace.
Une approche centralisée des achats permet de réaliser des économies d'échelle, de mieux contrôler les dépenses et d'améliorer les conditions contractuelles. L'utilisation d'outils d'eProcurement offre des avantages significatifs, notamment un gain de temps, une meilleure visibilité des dépenses et une réduction des coûts de traitement.
Stratégies d'optimisation des achats indirects
L'optimisation des achats indirects représente un enjeu majeur pour les entreprises. Ces achats, qui ne sont pas directement liés au produit fini, peuvent constituer jusqu'à 20% des dépenses totales. Une gestion efficace de ces achats peut générer des économies significatives et améliorer la performance globale de l'entreprise.
Application de la loi de Pareto et de la méthode ABC
La loi de Pareto, aussi connue sous le nom de règle des 80/20, s'applique particulièrement bien aux achats indirects. Elle stipule que 20% des causes produisent 80% des effets. Dans le contexte des achats, cela signifie que 80% des achats représentent 20% des commandes.
La méthode ABC permet de catégoriser les achats en trois classes :- Classe A : 20% des achats représentant 80% du chiffre d'affaires- Classe B : 30% des achats représentant 15% du chiffre d'affaires- Classe C : 50% des achats représentant 5% du chiffre d'affaires
Cette classification aide à prioriser les efforts d'optimisation sur les achats les plus impactants.
Utilisation de la matrice de Kraljic et de la matrice ACDE
La matrice de Kraljic analyse les achats selon deux axes : le risque d'approvisionnement et l'impact sur la rentabilité. Elle définit quatre catégories d'achats : articles simples, leviers, critiques et stratégiques. Cette approche permet d'adapter la stratégie d'achat à chaque catégorie.
La matrice ACDE (Attentes, Contraintes, Données, Exigences) complète cette analyse en prenant en compte les spécificités de chaque achat. Elle aide à définir une stratégie d'achat adaptée à chaque situation.
L'utilisation combinée de ces outils permet une gestion plus fine des achats indirects. Elle favorise la mise en place de processus standardisés et l'utilisation d'outils numériques comme l'eProcurement. Ces approches peuvent réduire les coûts de processus de 30 à 40% et améliorer l'efficacité globale de la fonction achat.
Organisation efficace des achats indirects
L'optimisation des achats indirects représente un enjeu majeur pour les entreprises. Ces achats, qui ne sont pas directement liés au produit fini, constituent en moyenne 20% des dépenses totales. Une gestion optimale peut générer des économies substantielles, allant de 10 à 25% selon les études.
Centralisation des achats et gestion par catégories
La centralisation des achats indirects permet de regrouper les besoins et d'obtenir des économies d'échelle. Cette approche facilite le contrôle des dépenses et améliore les conditions contractuelles avec les fournisseurs. Pour une gestion efficace, il est recommandé d'utiliser des méthodes comme la loi de Pareto, la méthode ABC ou la matrice de Kraljic. Ces outils permettent de catégoriser les achats et d'adapter les stratégies en conséquence.
La méthode ABC, par exemple, divise les achats en trois catégories : A (20% des achats représentant 80% du chiffre d'affaires), B (30% des achats pour 15% du chiffre d'affaires) et C (50% des achats pour 5% du chiffre d'affaires). Cette classification aide à prioriser les efforts et à optimiser la gestion des ressources.
Mise en place d'un système d'eProcurement
L'adoption d'un système d'eProcurement est une étape clé dans l'optimisation des achats indirects. Ces outils digitaux offrent de nombreux avantages : gain de temps, efficacité accrue, meilleure visibilité des dépenses et réduction des coûts de traitement. Les processus d'approvisionnement digitalisés peuvent réduire les coûts P2P de près de 42%.
La mise en place d'un catalogue de produits standardisé et la centralisation des commandes via une plateforme d'eProcurement permettent de rationaliser les achats indirects. Cette approche contribue à réduire le nombre de fournisseurs, à négocier de meilleurs prix et à améliorer la productivité des services Achats et Comptabilité.
En conclusion, une organisation efficace des achats indirects, combinant centralisation, gestion par catégories et digitalisation, peut générer des économies significatives et améliorer la performance globale de l'entreprise. Il est essentiel d'adopter une approche stratégique et d'utiliser les outils adaptés pour maximiser les bénéfices des achats indirects.
Mesure de la performance des achats indirects
Indicateurs économiques, sociaux et environnementaux
La mesure de la performance des achats indirects nécessite une approche globale intégrant des indicateurs économiques, sociaux et environnementaux. Sur le plan économique, les entreprises peuvent réaliser des économies substantielles. En effet, une gestion optimisée des achats indirects permet de réduire les coûts de 10 à 25%. Ces économies potentielles sont significatives, sachant que les achats indirects représentent en moyenne 20% des dépenses d'une entreprise.
Pour évaluer la performance sociale, il est essentiel de prendre en compte les conditions de travail chez les fournisseurs et l'impact des achats sur l'emploi local. Quant à la performance environnementale, elle peut être mesurée en analysant l'empreinte carbone des produits et services achetés, ainsi que leur impact sur la biodiversité.
L'utilisation de méthodes comme la loi de Pareto, la méthode ABC ou la matrice de Kraljic permet d'identifier les domaines d'achats indirects les plus stratégiques et à fort potentiel d'optimisation. Par exemple, selon la méthode ABC, les produits de classe A représentent 20% des achats mais 80% du chiffre d'affaires, offrant ainsi des opportunités d'amélioration significatives.
Outils d'analyse et d'aide à la décision (Excel, IA)
Les outils d'analyse et d'aide à la décision jouent un rôle clé dans l'optimisation des achats indirects. Excel reste un outil incontournable pour les acheteurs, permettant de créer des tableaux de bord et d'analyser les données d'achat. Des formations spécifiques comme 'Excel pour les Acheteurs Performants' (27h) ou 'Tableau de bord Achats' (12h) sont disponibles pour maîtriser ces compétences essentielles.
L'intelligence artificielle (IA) s'impose également comme un outil puissant pour améliorer la performance des achats indirects. Elle permet d'automatiser certaines tâches, d'analyser de grands volumes de données et de prédire les tendances du marché. Une formation de 14h sur l'intégration de l'IA dans les achats est proposée pour aider les professionnels à tirer parti de cette technologie.
Les solutions d'eProcurement et de gestion d'achats en ligne offrent aussi des avantages considérables. Elles permettent de gagner du temps, d'accroître l'efficacité, d'améliorer la visibilité des dépenses et de réduire les coûts de traitement. Les processus d'approvisionnement digitalisés peuvent réduire les coûts P2P de près de 42%, illustrant ainsi l'importance de la transformation numérique dans le domaine des achats indirects.